Storytelling transmedia : l'expérience narrative ultime avec Place to B :-)
Vous le savez sans doute, Paris accueillera les dirigeants du monde entier du 30 novembre au 11 décembre 2015. L'objectif ? Parvenir à un accord sur les changements climatiques pour assurer notre avenir sur la Terre. Plume Interactive fait partie d'un groupe international de narrateurs rassemblés sous la bannière Place to B. J'ai décidé de vous raconter cette aventure exceptionnelle ici.
Le projet storytelling ?
En 2009, la journaliste Anne-Sophie Novel a vécu de l’intérieur les négociations de Copenhague, en direct du Fresh Air Center. Ce lieu innovant de l’activisme 2.0 fut un espace tellement riche de rencontres et d’ébullition intellectuelle qu'elle décida d'offrir une dynamique et une énergie similaires pour la conférence de Paris. C'est ainsi que naquit le projet Place to B.
Durant toute la durée de la COP21, la conférence internationale sur le climat, bloggeurs, journalistes, développeurs, photographes, vidéastes, dessinateurs, designers, artistes, youtubers du monde entier seront rassemblés au QG de Place to B : le Belushi à Paris, avec des antennes partout sur la planète.
Ensemble, nous allons imaginer mille et une façons de raconter cet évènement historique, de parler d'avenir et d'espoir. Nous allons mélanger images, photos, sons, textes et code html pour créer des récits inspirants, drôles ou émouvants. Nous allons inventer des histoires transmédia pour faire passer l'information dans le monde entier.
D'ici là, je publierai régulièrement des articles pour un dossier spécial consacré à la thématique "Storytelling et écologie" sur le blog Place to B, en plus des articles sur Plume Interactive.
Pour démarrer cette série, j'ai interviewé la coscénariste du film "Home" de Yann Arthus Bertrand, Isabelle Delannoy :
"La crise écologique est une crise mythologique."
Un entretien passionnant, à lire sur Place to B, dont voici un extrait :
"Lorsque nous avons écrit les textes du film, nous avons commencé ainsi « tu es comme moi un Homo Sapiens ». Homo sapiens efface la diversité culturelle. Il est source de richesses, d’espoirs.
Puis, nous avons écrit « tout est vivant, tout est lié. » Mais si tu remplaces cette phrase par « tout est nature, tout est lié », tu vois bien que d’entrée, le mot « nature » induit une séparation avec l’homme. Et cette séparation n’existe pas dans « vivant ».
L’image permet de dépasser le problème, elle nous permet d’envisager la même réalité sous un angle différent."
Et vous, quelles sont vos meilleures recettes pour faire passer l'info et raconter des histoires fortes ? Qu'est-ce que vous pensez de la façon dont on raconte l'écologie au XXIème siècle ?
Venez partager vos interrogations et le fruit de vos réflexions ici.
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